Nouvelle Zelande
Quand on aime ...
... on ne compte pas ! Dicton bien connu, qui s'avère être plus que vrai dans le cas du nombre de photos prises au cours de ce voyage. On se limite lors de la restitution dans les articles, mais il en reste un bon paquet, et comme nous l'avons fait pour l'Amérique du Sud ( cf article ), en voici quelques unes, classées comme on a pu.
Quand les gens marchent pied nus :
Quand on découvre de nouveaux panneaux :
Quand les néo-zélandais décorent des barrières :
Quand on cuisine :
Quand on marche sur les traces du Seigneur des Anneaux :
Quand on rencontre de jolies boîtes aux lettres :
Quand Bumbo perd ses verres (après avoir voulu approcher de trop près ces boîtes aux lettres...) :
Quand on s'occupe de Boumbo :
Quand on a froid :
Quand on essaie de photographier les oiseaux :
Quand le soleil se couche (à 17h30 !!!) et que c'est beau :
Quand on fait une vidéo :
C'est fini pour notre tour au pays des Kiwis, on espere vous avoir transmis un peu de cette magie que nous a offert la nature la bas.
On se retrouve la semaine prochaine pour de nouvelles aventures sur le Caillou !
Apres le kiwi, le Co(o)k
Après Stewart Island, nous remontons par la côte Est, en s'arrêtant tout d'abord à Dunedin. Une escale pour se réapprovisionner au marché paysan, se poser un peu, et nous repartons pour une petite balade en voiture sur la péninsule d'Otago.
L'oiseau célèbre ici, c'est l'albatros royal. Jusqu'à 3,3m d'envergure et pouvant vivre plus de 40 ans, majestueux dans son vol sous le grand vent, mais là encore il est difficile de le photographier. Nous profitons aussi du soleil en haut des falaises face à l'océan.
En continuant sur la côte nous allons à la rencontre d'un autre phénomène géologique intéressant, les Boulders Rocks :
Oeufs de dinosaures pétrifiés ? Ballons de foot pour géants ? Aussi étranges que belles en tout cas, ces sphères presque parfaites, comme écloses pour certaines nous laissent imaginer bien des histoires...
Nous quittons la côte pour retrouver une dernière fois les montagnes et le fameux Mont Cook . Arrivés de nuit, nous découvrons au petit déjeuner que nous avons fait le bon choix pour le site de camping.
Petite randonnée tranquille dans cette belle vallée qui mène jusqu'au pied du Mont Cook :
Les conditions sont idéales encore une fois pour profiter des montagnes enneigées qui nous entourent.
Nous allons jusqu'au glacier Hooker qui surplombe le lac au fond de la vallée.
Promenade au Mont John le lendemain, pour une belle vue sur le lac Tekapo (aussi bleu que la veste de Marion), et un bon crumble fait maison à l'arrivée.
Notre dernière escale se fera dans la péninsule de Banks, à quelques kilomètres de Christchurch d'où nous nous envolerons vers la Nouvelle-Caledonie.
Akaroa petit village qui a gardé des traces de ses premiers colons.
Nous y passerons quelques jours et finirons notamment par une soirée au pub pour regarder le match en direct : All Black VS Pays de Galles, et un groupe de musique live pour fêter la victoire, une super ambiance!
Avant de vous écrire au chaud depuis Nouméa, nous publierons dans le prochain article les "inclassables" de ces sept semaines en Nouvelle Zélande.
En Nouvelle-Zelande, les kiwis ne sont pas que des fruits !
Nous quittons les montagnes enneigées pour un temps, et nous dirigeons vers la terre la plus australe de la Nouvelle Zélande : l'île de Stewart ou Rakiura en Maori.
Nous prenons un dernier petit déjeuner sur une plage de l'île du sud.
Mais même les arbres étaient d'accord pour dire qu'il valait mieux rester au chaud dans le camion ( garanti sans trucage ! )
Nous laissons Boumbo à grands regrets pour prendre le ferry, mais excités à l'idée de découvrir cette île qui est un parc naturel conservant beaucoup d'espèces d'oiseaux à l'état sauvage, grâce à sa protection naturelle par son isolement face aux prédateurs.
La légende raconte que lorsque Maui (un demi dieu qui se retrouve dans beaucoup de cultures polynésiennes) est allé pêcher sur son canoë (représenté par l'île du sud) le grand poisson (représenté par l'île du nord), il s'est servi de Stewart Island comme d'une ancre. Un monument y est dédié sur l'île.
C'est de cet endroit même que démarre notre dernier trek, qui va durer 3 jours.
La première partie se fait en longeant la côte, par une succession de plages magnifiques qui rappelent l'Abel Tasman (cf article nord de l’île) alors que nous sommes presque 1000km plus au sud!
Un grand soleil nous offre le plaisir de profiter de cette côte magnifique.
Arrivés au refuge, c'est un reste de petit salé aux lentilles fait la veille que nous dégustons à la bougie (pour le romantisme on repassera ...), en compagnie de Yuan Yuan, une chinoise travaillant dans le vin en Nouvelle Zélande. Elle n'avait cependant pas prévu de bouteille pour compléter notre dîner à LA chandelle, mais pas rancuniers, nous lui avons appris a jouer au Yam et nous avons quand même bien sympathisé.
Départ le lendemain sous un ciel un peu plus gris mais peu importe, nous resterons dans la foret toute la journée. Nous croisons des vestiges de l'exploitation forestière qui avait lieu sur l'île avant qu'elle soit protégée.
Apres quelques passages boueux pour ne pas oublier que nous sommes bien en "tramping",
l'arrivée au deuxième refuge se fait sans encombre, accompagnés du chant des oiseaux de plus en plus présents et visibles (même s'il reste difficile de les prendre en photo avec notre petit appareil).
Nous profitons du coucher de soleil sur la petite baie dans laquelle est installé le refuge.
Nous serons seuls cette nuit, donc plus silencieux que la veille, et c'est peut être grâce à cela que ...
Après de nombreux essais infructueux, à sortir dans le noir, éclairés seulement d'une lumière rouge (pour ne pas les faire fuir), à s'assoir et attendre, guetter leurs chants, immobiles et silencieux ...
Je sors (guillaume), pour une fois seul, vers 22h, pour aller aux toilettes à une cinquantaine de mètres du refuge, je m'éclaire par précaution seulement de ma lumière rouge, et là, après avoir fait à peine quelques pas, je vois une masse de la taille d'une grosse poule courir et s'écarter du chemin. Je m'arrête, oriente ma lumière, il est là ! Un Kiwi, bien haut sur ses pattes d'une trentaine de centimètres, il s'est arrêté, il se rapproche, curieux, pour me renifler avec son long bec (mauvaise vue mais très bon odorat grâce à des narines au bout du bec ) puis passe son chemin calmement . À peine le temps de retourner au refuge pour prévenir Marion il était déjà parti. Désolé là encore mais pas de photo, un flash aurait tout gâché.
Quelle rencontre, ces quelques secondes pendant lesquelles le temps s'est suspendu... inoubliable !
Nous repartons le lendemain pour notre dernière journée de marche, longeant de nouvelles plages de l'autre côté de l'île, où l'oiseau rare rencontré la veille avait laissé des traces !
Nous repassons ensuite par ce qui semble être le cœur de la forêt, accompagnés du chant d'un oiseau que nous rebaptisons 56k, (référence aux premiers modems) écoutez plutôt :
Nous finissons par une nuit en auberge de jeunesse pour attendre le ferry du lendemain matin, dans la seule ville de l'île. Nous y retrouvons l'équipe de parents/instits que nous avions rencontrés à l'aller, en "school camp" pour découvrir la nature : sympa comme classe verte !
Dans le ferry nous serons aussi accompagnés d'habitants de l'île qui partent pour leur dernier voyage ...
On se retrouve pour la dernière partie de notre tour de Nouvelle Zélande avec un retour à la fraîcheur au Mt Cook, et jusqu'à notre départ de Christchurch.
La route du jade
On entend beaucoup parler d'une certaine pierre ici, ancrée dans la culture Maori comme une pierre sacrée : le Pounamu. Plus connue sous le nom de Jade, elle est dotée d'une grande énergie (le "mana"). On la trouve essentiellement dans les Southern Alps.
Il existe donc un commerce de cette pierre depuis toujours, et une des routes principales qui permettait son transport depuis le centre de l'île jusqu'à la côte a été transformée en deux Great Walk, dont nous avons parcouru une petite partie : Le Routeburn track et le Milford track.
On se dirige vers la première en prenant la direction de ces Alpes du sud : Queenstown et le lac Wakatipu.
Le Routeburn se fera sous la neige pour nous ! Un climat pas encore expérimenté en trek, et sans équipement adéquat nous avons donc raisonnablement décidé de nous arrêter au premier col, d'y passer la nuit avant de faire demi tour. Voici pourquoi:
Mais quel beau parcours ! Nous avons tout d'abord suivi cette rivière d'une couleur qui n'est pas sans rappeler celle de la fameuse pierre.
Des mélanges de couleurs qui font penser à des mélanges de saison
Nous avons continué à monter, comme l'a aussi fait la hauteur de neige sur le sentier
Pour enfin arriver au refuge, au pied d'une cascade, et au fond d'une vallée. Vous pourrez comparer avec la photo prise au meme endroit le lendemain matin sous un ciel plus dégagé.
Une des nuits les plus froides que l'on ait eue, puisque malgré une bouillote et nos efforts pour nous barricader dans une cabane de matelas , Marion a bien dormi dans son duvet CONFORT -19 degrés, mais Guillaume a bien compris les limites du sien CONFORT 0 degré.
Encore une fois, tout était oublié le lendemain matin face à ce lever de soleil sur la vallée et la super soirée autour du poêle.
Le retour s'est fait au soleil, avec quelques marques d'une nuit glaciale... comme l'huile d'olive que l'on retrouve congelée en revenant à la voiture !
En trichant un peu, grâce à Boumbo (oui c'est ainsi qu'on a renommé notre petite maison sur roues), nous avons récupéré la fin du sentier du Routeburn, sur la route en direction du Milford Sound.
C'est un fjord, anciennement creusé par un glacier, qui mène à l'océan sur la côte sud ouest.
Cette route se trouve dans une vallée creusée au milieu de montagnes immenses,
dans laquelle nous nous sommes baladés sans rejoindre le véritable Milford track, mais en profitant tout de même des panoramas,
et de cette magnifique ballade au Lake Marian,
où la lumière a presque trompé nos sens :
Et enfin, nous avons fait cette petite croisiere au milieu de ce fjord immense, encore difficile à prendre en photo:
Mais croyez nous, naviguer au milieu de ces falaises, ces cascades, ces montagnes qui montent depuis le niveau de la mer jusqu'à 2000 m (pour la plus haute), est une sensation vraiment hors du commun.
Nous quittons le Milford Sound par cet impressionnant tunnel sous la montagne, qui aurait évité bien des détours aux anciens transporteurs de Pounamu !
Direction l'île la plus au Sud, Stewart Island, en espérant y rencontrer le fameux Kiwi, cet oiseau de nuit sans aile ...
West Coast
Des merveilles du Nord nous arrivons sur la côte Ouest, qui est la région la plus pluvieuse de la Nouvelle-Zélande.
Première étape Punakaiki, où l'on peut observer un phénomène géologique intéressant : les Pancakes Rocks.
Dans ces falaises sculptées par les vagues et le vent, se sont créés des tunnels desquels sortent de vrais geysers quand la marée monte.
Et pour se mettre en appétit nous avons commencé la journée en se cuisinant. .. des pancakes!
Pour tester la réputation pluvieuse de cette région, nous décidons de partir... en trek ! En Nouvelle Zélande le terme utilisé c'est " tramping " , et nous avons pu vérifier l'interprétation française de ce terme lors de cette randonnée jusqu'au refuge du Mont Brown : nous nous sommes trempés jusqu'aux os !
Un sentier en pleine jungle, tellement humide qu'on ne sait plus si c'est de la mousse ou des algues qui poussent sur les arbres :
Des troncs d'arbres en travers du chemin, des racines à escalader, des piscines de boue à traverser,
Mais quelques bouts de ciel bleu à travers les arbres et les nuages nous ont motivés.
Et l'arrivée à ce refuge perché entre océan et monts enneigés ne nous fait rien regretter.
Rejoins un peu plus tard par 2 mères en weekend "entre filles", nous avons passé une super soirée a discuter autour du poêle. Le petit plus, c'est qu'elles avaient tellement prévu à manger, que j'ai ( Guillaume) pu finir tous les plats !
C'est une fois seulement dans la voiture que le soleil a décidé de se montrer ! Nous avons donc apprécié les paysages verdoyants surmontés de ces montagnes enneigées,
Sur lesquelles le soleil, ce coquin, a bien fini par se coucher.
On vous retrouve pour le prochain article à l'intérieur des terres, pour un bout du parcours de l'ancienne "route de la Jade".